#loinmaisproche

La communication en temps de difficulté

Numéro 6

Chers amis, nous nous retrouvons à nouveau avec vous avec ce sixième bulletin en ce temps de prière et de réflexion, en attendant l'arrivée de l'enfant Jésus, notre Seigneur.

En se rappelant mutuellement à travers cette fiche que nous vous envoyons, nous vous souhaitons un bon Avent et une bonne lecture.

Equipe Responsable Internationale

Editorial

Clarita & Edgardo BERNAL

Couple Responsable International

UN NOËL ESSENTIEL

Chère famille des Équipes Notre-Dame : Ce nouveau numéro de #loinmaisproches, nous le publions quelques jours avant la célébration, dans le monde catholique, de la naissance de l'enfant Dieu ou Noël.

Cette date, qui a toujours eu une signification particulière pour les personnes de foi, aura peut-être un sens plus authentique cette année, car elle sera dépouillée, par les restrictions imposées par le COVID, de l'opportunisme commercial qui, parmi les cadeaux, les arbres lumineux, les bonhommes de neige, même dans les pays où nous n'avons jamais de neige, le Père Noël, les pyrotechnies et les dîners opulents avec des vins généreux, tend à cacher et parfois à oublier, quelle est la véritable raison de cette fête.

En fait, pour établir une référence pour le monde catholique, la date de Noël a été fixée au 25 décembre, en commençant la célébration la veille, mais ce n'est pas une date que nous, catholiques, célébrons, mais un fait qui est transcendantal pour l'histoire de l'humanité et l'histoire du salut : La naissance de l'enfant Jésus, rédempteur du monde.

Il convient de noter que, chronologiquement, il n'est pas certain que la date de naissance de l'enfant Jésus aurait eu lieu le 25 décembre. Les savants et certains écrivains sacrés situent la naissance de l'enfant Jésus entre le 17 décembre et le 25 mars 747, après la fondation de Rome. Tout cela, qu'il est bon de connaître, n'est qu'une discussion académique qui n'affecte en rien l'essence de ce que cet événement, transcendantal pour notre foi, inspire dans nos cœurs et qui part de la conscience qu'un jour Dieu, fait enfant dans une crèche, est entré dans nos vies pour la changer radicalement en nous sauvant et en nous rachetant par un amour sans limites jusqu'à offrir sa vie pour la nôtre.

La célébration de la Nativité est si importante que l'Église propose un temps de préparation spécial de quatre dimanches, avant le 25 décembre, pour arriver le cœur prêt à la célébration de la fête de la naissance de Jésus, qui est appelée le temps de l'Avent, ou temps de préparation à la "venue".

Pendant l'Avent, nos cœurs se synchronisent avec le cœur de notre mère Marie, dans cette attente de l'enfant qu'elle porte dans son sein et c'est précisément dans cette attente que nous pouvons vivre la grâce d'un temps de réflexion, de reconnaissance et de pénitence pour préparer dans notre propre être, le lieu d'accueil de Jésus nouveau-né.

Comme nous l'avons dit au début de ce petit écrit, c'est une occasion privilégiée pour nous de vivre le vrai sens de Noël, car, que ce soit par notre propre conviction ou par l'imposition que l'implacable COVID a faite au monde entier, nous pourrons cette année vivre la fête du fond du cœur sans autant de manifestations extérieures, dans une célébration intime entre notre famille et la famille de Nazareth où l'enfant Jésus sera le grand honoré et où nous pourrons utiliser les ressources que nous économisons en laissant passer le train de la consommation, pour offrir un Noël digne à une famille moins favorisée et leur permettre ainsi de sentir Sa lumière et Son amour à travers nous.

Aujourd'hui, nous ne voulons pas évoquer les moments difficiles que nous avons tous vécus cette année, mais les laisser derrière nous et envisager l'année à venir avec optimisme. Il est temps de célébrer, de remercier et d'accueillir, et de loin d'embrasser chacun de vous, en vous souhaitant de tout cœur que l'enfant de Dieu remplisse de paix chacune de vos familles et vous bénisse abondamment dans l'année à venir.

Pour conclure cette salutation fraternelle, nous nous sommes permis de transcrire ce texte écrit par un modeste curé de San Lorenzo, Pampelune, Espagne, le Père Javier Leoz, qui a envoyé ce message à ses paroissiens et qui a attiré l'attention du Pape François qui a décidé de l'appeler personnellement le 7 novembre pour lui exprimer son approbation et ses félicitations, pour la joie de son message. Nous pensons qu'il sera édifiant pour tous :

IL N'Y AURA PAS DE NOËL ? Bien sûr qu'il y en aura !

Plus tranquillement et avec plus de profondeur.

Plutôt le premier dans lequel Jésus est né dans la solitude.

Sans beaucoup de lumières sur terre,

mais avec l'étoile de Bethléem,

clignotant des routes de vie dans son immensité.

Pas de cour royale colossale,

mais avec l'humilité de ressentir,

des bergers et des valets d'écurie à la recherche de la vérité.

Sans grandes tables et avec des absences amères, mais avec la présence d'un Dieu qui remplira tout.

QU'IL N'Y AURA PAS DE NOËL ?

Bien sûr qu'il y en a un !

Sans que les rues ne débordent,

mais avec le cœur lourd,

celui qui arrive.

Pas de bruit, pas de verbiage,

publicités ou stampedes...

mais en vivant le Mystère sans peur

du "Covid-Hérode" qui a l'intention

de nous enlever le sommeil de l'attente.

Il y aura Noël parce que DIEU est de notre côté et partage, comme le Christ l'a fait dans une crèche, notre pauvreté, notre épreuve, nos pleurs, notre angoisse et notre condition d'orphelin.

Il y aura Noël parce que nous avons besoin

d’une lumière divine au milieu de tant de ténèbres.

Covid19 ne pourra jamais atteindre le cœur et l'âme de ceux qui mettent leur espoir et leur idéal élevé dans le ciel

IL Y AURA NOËL !

NOUS ALLONS CHANTER DES CHANTS DE NOËL !

DIEU NAÎTRA ET NOUS APPORTERA LA LIBERTÉ



Un message pour la fin de l'année 2020

Père Ricardo Londoño
CS International

Pour ceux d'entre nous qui comptent le temps selon le calendrier grégorien, l'année 2020 touche à sa fin.

Une année qui restera dans l'histoire avec ses souvenirs confus. Une année difficile, complexe et pleine d'incertitudes. Une année dont on ne fera le bilan que plus tard, car il n'est pas facile de le faire alors que nous marchons vers sa fin.

Dans les endroits situés dans l'hémisphère nord, les arbres ont perdu leurs feuilles et nous pouvons voir des troncs et des branches dépouillées de la vitalité qui s'y exprime. Dans l'hémisphère sud, la couleur et la chaleur sont présentes avec la renaissance du feuillage. Un contraste dont nous sommes rarement conscients. Et pourtant, un hymne à la vie qui circule et une méditation sur ce qui se passe et ce qui va venir.

Pour les croyants en Jésus-Christ, la célébration du début d'une nouvelle année liturgique. À la fin du mois de novembre, nous commençons la période de l'Avent et Noël arrivera bientôt. Il vaut la peine de réfléchir à ce que nous célébrons.

Nous célébrons le temps bien plus que l'espace et nous lui donnons un sens. Nous regardons la triple dimension du passé, du présent et du futur et nous remplissons les moments de symbolisme. Nous apprécions le passé qui nous a apporté l'espérance messianique du peuple de l'Alliance et sa réalisation concrète dans le mystère de l'Incarnation du Verbe. L'enfant dans la crèche, conçu en Marie par l'action de l'Esprit Saint, accueille et manifeste l'histoire du salut qui se condense en lui. Nous regardons notre présent incertain et interrogateur et nous le remplissons de l'actualisation de la Grâce de Dieu qui, dans la Parole et les Sacrements, nous manifeste l'interminable Miséricorde divine. Et nous jetons notre regard vers l'horizon futur de l'eschatologique et du définitif. Nous sommes invités à participer au grand banquet du Royaume dans la consommation définitive de l'espace-temps fait éternité et plénitude en Dieu.

Un beau temps de l'Avent qui, à travers les beaux textes choisis pour la liturgie quotidienne, nous accompagne dans notre méditation sur l'œuvre de Dieu. Isaïe, Jean-Baptiste et la Sainte Vierge Marie sont les personnages qui nous ouvrent au mystère qui illuminera les ténèbres et fera briller le Salut. Noël doit nous envelopper dans le sublime de l'engagement définitif de Dieu envers l'humanité. Le signe n'est rien d'autre qu'un humble et pauvre enfant enveloppé dans des langes et couché dans une crèche. Rien dans les médias et peu de couverture dans les réseaux sociaux. Et pourtant, il est là, Dieu-avec-nous.

Célébrons le temps dans chaque lieu où nous vivons et faisons l'expérience que, si 2020 a été une année difficile, douloureuse, ambiguë, exigeante, elle a néanmoins eu beaucoup d'occasions de montrer la valeur de la fraternité, du souci de l'autre et de la solidarité face aux drames et aux tragédies qui ont été vécus autour de nous. Une conjonction de Kronos et de Kairos qui a exigé des renonciations et de l'ouverture. Une célébration qui doit marquer avec plus de clarté l'espoir et l'acceptation d'une 2021 à laquelle nous aspirons.

Que l'abondance de l'amour de Dieu accompagne chaque équipier ; que le mystère de l'Enfant Jésus nous remplisse de la tendresse requise pour le service de ceux qui souffrent, et que la nouvelle année ouvre des horizons de fraternité et d'amitié sociale pour tous. C'est mon souhait le plus simple et le plus chaleureux.


VIVRE NOTRE FOI AVEC TOUTE L'ÉGLISE

Pape François invite à rechercher la signification des signes de Noël

« Il n’y a pas de pandémie, il n’y a pas de crise qui puisse éteindre

cette lumière. Laissons-la entrer dans notre cœur ».

(ANGÉLUS, Place Saint-Pierre, 6 décembre 2020)

LETTRE APOSTOLIQUE PATRIS CORDE

Avec la Lettre Apostolique Patris Corde (avec un cœur de père), François rappelle le 150e anniversaire de la proclamation de saint Joseph comme Patron de l’Église universelle. À cette occasion, une «année spéciale saint Joseph» se tiendra du 8 décembre 2020 au 8 décembre 2021. Nous transcrivons ci-dessous un court extrait de cette Lettre.

(...) Après Marie, Mère de Dieu, aucun saint n’a occupé autant de place dans le Magistère pontifical que Joseph, son époux.

Par conséquent, à l’occasion des 150 ans de sa déclaration comme Patron de l’Église Catholique faite par le bienheureux Pie IX, le 8 décembre 1870, je voudrais – comme dit Jésus – que "la bouche exprime ce qui déborde du cœur" (cf. Mt 12,34), pour partager avec vous quelques réflexions personnelles sur cette figure extraordinaire, si proche de la condition humaine de chacun d’entre nous.

Ce désir a mûri au cours de ces mois de pandémie durant lesquels nous pouvons expérimenter, en pleine crise qui nous frappe, que « nos vies sont tissées et soutenues par des personnes ordinaires, souvent oubliées, qui ne font pas la une des journaux et des revues ni n’apparaissent dans les grands défilés du dernier show mais qui, sans aucun doute, sont en train d’écrire aujourd’hui les évènements décisifs de notre histoire : médecins, infirmiers et infirmières, employés de supermarchés, agents d’entretien, fournisseurs de soin à domicile, transporteurs, forces de l’ordre, volontaires, prêtres, religieuses et tant d’autres qui ont compris que personne ne se sauve tout seul. […] Que de personnes font preuve chaque jour de patience et insufflent l’espérance, en veillant à ne pas créer la panique mais la co-responsabilité! Que de pères, de mères, de grands-pères et de grands-mères, que d’enseignants montrent à nos enfants, par des gestes simples et quotidiens, comment affronter et traverser une crise en réadaptant les habitudes, en levant le regard et en stimulant la prière! Que de personnes prient, offrent et intercèdent pour le bien de tous ».

Nous pouvons tous trouver en saint Joseph l’homme qui passe inaperçu, l’homme de la présence quotidienne, discrète et cachée, un intercesseur, un soutien et un guide dans les moments de difficultés. Saint Joseph nous rappelle que tous ceux qui, apparemment, sont cachés ou en "deuxième ligne" jouent un rôle inégalé dans l’histoire du salut. À eux tous, une parole de reconnaissance et de gratitude est adressée.

1. Père aimé

La grandeur de saint Joseph consiste dans le fait qu’il a été l’époux de Marie et le père adoptif de Jésus. Comme tel, il « se mit au service de tout le dessin salvifique », comme l’affirme saint Jean Chrysostome.

2. Père dans la tendresse

Joseph a vu Jésus grandir jour après jour « en sagesse, en taille et en grâce, devant Dieu et devant les hommes » (Lc 2,52). Tout comme le Seigneur avait fait avec Israël, "il lui a appris à marcher, en le tenant par la main : il était pour lui comme un père qui soulève un nourrisson tout contre sa joue, il se penchait vers lui pour lui donner à manger" (cf. Os 11,3-4).

3. Père dans l’obéissance

Dieu a aussi révélé à Joseph ses desseins par des songes, de façon analogue à ce qu’il a fait avec Marie quand il lui a manifesté son plan de salut. Dans la Bible, comme chez tous les peuples antiques, les songes étaient considérés comme un des moyens par lesquels Dieu manifeste sa volonté.

4. Père dans l’accueil

Joseph accueille Marie sans fixer de conditions préalables. Il se fie aux paroles de l’Ange. « La noblesse de son cœur lui fait subordonner à la charité ce qu’il a appris de la loi. Et aujourd’hui, en ce monde où la violence psychologique, verbale et physique envers la femme est patente, Joseph se présente comme une figure d’homme respectueux, délicat qui, sans même avoir l’information complète, opte pour la renommée, la dignité et la vie de Marie. Et, dans son doute sur la meilleure façon de procéder, Dieu l’aide à choisir en éclairant son jugement ».

5. Père au courage créatif

Si la première étape de toute vraie guérison intérieure consiste à accueillir sa propre histoire, c’est-à-dire à faire de la place en nous-mêmes y compris à ce que nous n’avons pas choisi dans notre vie, il faut cependant ajouter une autre caractéristique importante : le courage créatif, surtout quand on rencontre des difficultés. En effet, devant une difficulté on peut s’arrêter et abandonner la partie, ou bien on peut se donner de la peine. Ce sont parfois les difficultés qui tirent de nous des ressources que nous ne pensons même pas avoir.

6. Père travailleur

Le rapport avec le travail est un aspect qui caractérise saint Joseph et qui est mis en évidence depuis la première Encyclique sociale, Rerum novarum, de Léon XIII. Saint Joseph était un charpentier qui a travaillé honnêtement pour garantir la subsistance de sa famille. Jésus a appris de lui la valeur, la dignité et la joie de ce que signifie manger le pain, fruit de son travail.

7. Père dans l’ombre

L’écrivain polonais Jan Dobraczyński, dans son livre L’ombre du Père, a raconté la vie de saint Joseph sous forme de roman. Avec l’image suggestive de l’ombre il définit la figure de Joseph qui est pour Jésus l’ombre sur la terre du Père Céleste. Il le garde, le protège, ne se détache jamais de lui pour suivre ses pas. Pensons à ce que Moïse rappelle à Israël : « Tu l’as vu aussi au désert : Yahvé ton Dieu te soutenait comme un homme soutient son fils » (Dt 1,31). C’est ainsi que Joseph a exercé la paternité pendant toute sa vie.


« Lève-toi, prends avec toi l’enfant et sa mère » (Mt 2,13), dit Dieu à saint Joseph.

Il ne reste qu’à implorer de saint Joseph la grâce des grâces : notre conversion.

Nous lui adressons notre prière :

Salut, gardien du Rédempteur,

époux de la Vierge Marie.

À toi Dieu a confié son Fils ;

en toi Marie a remis sa confiance ;

avec toi le Christ est devenu homme.

O bienheureux Joseph,

montre-toi aussi un père pour nous,

et conduis-nous sur le chemin de la vie.

Obtiens-nous grâce, miséricorde et courage,

et défends-nous de tout mal. Amen.

(Donné à Rome, Saint Jean de Latran, le 8 décembre, Solennité de l’Immaculée Conception de la B.V. Marie, de l’année 2020).






Équipes Notre Dame Jeunes : 44 ans de cheminement dans la Communion

Les Équipes Notre-Dame Jeunes ont débuté en 1976. Ils sont nés d'un grand désir des enfants des couples des Équipes Notre-Dame lors du Rassemblement international de cette année-là.

Dans un monde qui ignorait encore les téléphones portables et les e-mails, on peut imaginer Christine d'Ammonville, la fille du couple Ammonville, occupée à organiser une rencontre parallèle à celle des Équipes Notre-Dame, une rencontre différente, une rencontre pour les jeunes, pour les enfants de ces mêmes couples.

Christine a envoyé des lettres au monde entier pour les inviter à Rome en septembre. Des centaines de jeunes ont répondu à son invitation.

C'est pourquoi nous nous sentons vraiment comme des enfants des Équipes Notre-Dame. Au fond, avec cette image de parents et d'enfants, nous voulons rappeler que nous sommes un, et c'est donc notre grand désir qu'il y ait une plus grande communion entre les deux Mouvements, qui ont la même racine.

Nous sommes des enfants toujours à la recherche du témoignage de nos parents. Et nous avons tant reçu !

Au cours des 44 dernières années, des milliers (même !) de couples des Équipes Notre-Dame ont ouvert les portes de leurs maisons pour accueillir des jeunes. Ils ont ouvert leurs cœurs et leurs familles pour l'arrivée mensuelle de plusieurs jeunes chez eux, pour partager un repas ensemble, mais surtout pour partager un temps de rencontre et d'amitié fondé sur Jésus, pris dans les bras de sa Mère.

En outre, nous sommes nombreux à nous entraider en tant que couples d'assistance dans les secrétariats de secteur, nationaux et internationaux. Des couples qui nous rappellent que notre mouvement de jeunesse, fait par et pour les jeunes, compte sur leur aide et leur expérience pour amener plus de jeunes au Christ ensemble.

C'est très bien d'ouvrir l'agenda et de voir que j'ai programmé la réunion d'équipe (soit en présentiel, soit en virtuel par ces temps difficiles). C'est une grande grâce de pouvoir partager ma vie avec un groupe d'amis qui m'aident à grandir et à me rapprocher de Jésus !

Les jeunes ont besoin d'un lieu de prière et de partage qui nous aide dans notre vie quotidienne. Les Équipes Notre-Dame Jeunes sont un mouvement de jeunesse catholique qui répond aux désirs et aux préoccupations de tant de jeunes à travers le monde.

QUI ET COMBIEN NOUS SOMMES :

Aujourd'hui, nous sommes près de 6000 équipiers dans le monde entier. Mais beaucoup sont déjà passés par ici. Tant de personnes ont grandi et ont choisi leur vocation.

Beaucoup d'entre eux sont aujourd'hui mariés, certains sont prêtres, d'autres sont encore séminaristes, certains sont consacrés, et parmi les nouveaux jeunes équipiers, il y en a tant dont les parents étaient également mariés. Et tant d'entre eux font maintenant partie des Équipes Notre-Dame.

Il est très beau de penser qu'ils ont tous dit un Oui à la Vierge, un Fiat transformant dans lequel ils lui ont consacré leur vie.

Ce chemin que nous suivons continue à être parcouru ensemble, comme en 1976. Pères et fils, Équipes Notre-Dame et Équipes Notre-Dame Jeunes sur un chemin de communion. Demandons à Dieu de toujours nous aider à maintenir l'amitié que nous avons et remercions avec joie les uns les autres pour tant de biens reçus les uns des autres.

FORMATION DE L'ÉQUIPE D'ANIMATION INTERNATIONALE :

L'équipe d'animation internationale (EAI) est composée du conseiller spirituel (Père Valter Malaquias), du couple assistant (Pedro et Patrícia Madeira Rodrigues), du responsable international et des responsables nationaux de tous les pays ayant des Équipes Notre-Dame Jeunes actives.

Au fur et à mesure que les pays en expansion se développent, ils prennent leur place dans cette équipe d'animation internationale.

PAYS OÙ IL Y A DES ENDJ :

Portugal, Espagne, États-Unis, Brésil, Paraguay, Costa Rica, Liban, Syrie, Canada, Angola et Mozambique.

Pays ayant peu d'équipes ou commençant l'expansion : Italie, Royaume-Uni, Suède, Afrique du Sud, Togo, Maurice, Cap-Vert, Colombie, Pérou, République dominicaine.

Le EAI se réunit physiquement une fois par an et, si nécessaire, virtuellement.

SECRÉTARIAT INTERNATIONAL :

Le Secrétariat international est l'organe exécutif de l'EAI.

Il reste normalement deux ans (et quatre au maximum) dans un pays donné.

Actuellement, le secrétariat international se trouve au Portugal jusqu'en 2022. Et les membres du secrétariat sont originaires de ce pays.

Les membres du secrétariat international peuvent être consultés sur le site web : https://www.ytolinternational.com/knowus

E-mail pour les contacts : responsible@ytolinternational.com

LA FAÇON DONT LES RÉUNIONS D'ÉQUIPE SONT FAITES :

Les réunions d'équipe ont la structure suivante : Repas, Prière, Partage, Thème d'étude et Point d'effort.

Les réunions ont lieu au domicile du couple assistant, où le repas est préparé et où l'on passe ensuite au moment du partage, de la prière et du thème. A la fin, un point d'effort est défini, une attitude à améliorer au cours du mois que toute l'équipe s'unit pour accomplir (exemple : Prier le chapelet en équipe).

Chaque pays a son propre livret thématique, qui s'inspire souvent des messages du Pape aux jeunes.

Actuellement, nous avons fait un nouveau cahier pour tous les pays et lancé un thème pour l'année afin que, dans certaines des activités qui sont menées, l'unité du Mouvement puisse être prise en compte. Cette année 2020-2021 concerne le Laudato Si et le Message du Pape François pour la Journée mondiale de la jeunesse (JMJ).

D'AUTRES PROGRAMMES :

En plus des réunions mensuelles, le Mouvement des Équipes Notre-Dame Jeunes organise des rencontres nationales, des réunions de secteur, des rencontres internationales, des pèlerinages, des actions sociales, une présence aux JMJ, des soirées de prière, des retraites, des rencontres de formation, etc.

Les pays disposent également d'un secrétariat national et de secrétariats sectoriels. Et tout est fait par les jeunes, et pour les jeunes.

COUPLES ASSISTANTS :

Les couples qui sont choisis comme assistants des Équipes sont issus des Équipes Notre-Dame. Ils sont choisis par les couples qui assistent les secrétariats, qui sont aussi des couples des Équipes Notre-Dame.



TÉMOIGNAGES

SR OCEANIA - Chris et John Dighton


Super-Région Océanie

Couple responsable pour l'Océanie : Chris et John Dighton - Australie

Conseiller spirituel pour l'Océanie : Fr. Gary Walker - Australie

La super région de l'Océanie comprend cinq régions en Australie, des secteurs isolés aux Philippines et en Nouvelle-Zélande, et une extension au Timor-Oriental.

Équipes : 118 – Couples : 506 - Conseillers spirituels : 72 – Veufs : 54

L'équipe Océanie comprend les couples régionaux des cinq régions australiennes.

· Geneviève et Tim Power

· Cath et Bob Dixon

· Petra Ball et Terry McDevitt

· Meuris et Claude Gonsalves

· Jane et Phil Bretherton

· Helen et David Gill (Trésoriers)

Les couples de liaison, rattachés à l'équipe Océanie, assurent la liaison avec les couples des secteurs isolés :

· Philippines - Couples de secteur Genna et Butch Redulla et Cherrilyn et Emil Pugosa. Couple de liaison Sue et Adrian Fordham.

· Nouvelle-Zélande - Couple de secteur Raewyn et John Jackman. Couple de liaison Penny et Peter Cahalan.

· Timor Leste - Couple de liaison Sue et Bren Millsom.

Comment les équipes ont commencé dans les régions :

· La première équipe en Australie s'est développée à partir de correspondances entre des couples répartis dans le monde entier, notamment avec Stephanie et Max Charlesworth. À leur retour de Belgique à Melbourne, ce couple a formé un groupe non affilié ; en 1960, Judy et Greg Armstrong sont retournés en Australie après avoir fait partie de la première équipe anglophone à Cheltenham, au Royaume-Uni. Un programme pilote de trois mois a débuté à Melbourne en août 1961 et bientôt le groupe de Charlesworth a rejoint le Mouvement des équipes en tant que première équipe australienne.

· En Nouvelle-Zélande, le mouvement a été introduit en 1995 par Peggy Corrigan d'Angleterre. Avec l'aide du prêtre de la paroisse locale, elle a lancé et piloté sept équipes situées à Wellington. En 2018, cinq équipes ont été formées dans les diocèses de Hamilton avec le soutien de l'évêque, et une autre à Auckland. Ces équipes ont été pilotées depuis l'Australie, à la fois en présentiel et à distance par Skype et zoom, pour devenir un secteur isolé en Océanie, soutenu par un Couple de Liaison d'Australie.

· Aux Philippines, la première équipe a été établie sur l'île de Cebu en 2000. Avec la vision et les conseils du Père José Burgues, un prêtre piariste espagnol qui avait été conseiller spirituel en France, et avec le soutien d'un Couple de liaison en Australie, six couples se sont réunis, avec Leleth et Troy Sorono le premier couple responsable. Il y a maintenant cinq équipes dans le Secteur Isolé de Cebu, soutenues par un couple de liaison en Australie.

· Timor Leste - Depuis quelques années, les membres des Équipes d'Océanie sont en relation avec des couples, des religieuses et des prêtres au Timor Leste dans le but de former des equipes. Des contacts formels ont été pris avec les évêques. Suite à la visite au Timor du couple de liaison australien en 2019, l'équipe d'Océanie a fourni des informations et du matériel de pilotage traduit dans la langue locale, le tétanos. Le COVID19 a empêché que d'autres visites au Timor soient prévues en 2020 afin de renforcer les liens déjà établis. Nous sommes toujours en liaison par internet.

Situation : L'Océanie est située dans l'hémisphère sud, dans la région du Pacifique et de l'Asie - voir la carte ci-dessous - Australie, Nouvelle-Zélande, Philippines et Timor Leste.

Les régions sont distantes de centaines de kilomètres par la route et les déplacements vers les secteurs isolés ne peuvent se faire que par avion. L'un des défis que nous devons relever pour créer de nouvelles équipes est donc le coût et le temps de déplacement.

Par exemple, une nouvelle équipe vient d'être formée à Darwin, dans le nord de l'Australie, pilotée par un couple d'Australie du Sud, à 2000 km de là.

Notre réponse au COVID19 :

La pandémie a touché l'Océanie de nombreuses façons :

· L'équipe Océanie n'a pas pu se réunir en raison d'un blocage dans toute l'Australie et en Nouvelle-Zélande et aux Philippines, nous avons donc organisé des réunions virtuelles efficaces au cours de l'année. Mais il nous a manqué d'être ensemble en face à face et de ne pouvoir visiter aucune des régions ou secteurs. Tous les événements régionaux ont été annulés, isolant encore plus les membres. De nombreuses équipes ne se sont rencontrées que virtuellement.

· Comme certains membres plus âgés de l'équipe manquaient de technologie, les couples régionaux ont entrepris de contacter par téléphone tous les couples responsables dans toutes les régions, ce qui a été très apprécié.

· L'équipe Océanie a également préparé un bulletin d'information COVID spécial envoyé directement à chaque équipier afin de s'assurer que les membres vivent toujours leur partage dans le mouvement régional et international.

· Nous avons encouragé l'Équipe Océanie à se concentrer sur un Plan Pastoral et Stratégique allant de 2020 à 2021. Les besoins prioritaires étaient le soutien aux équipes vieillissantes, l'atteinte des jeunes couples, la communication en général et l'atteinte d'un plus large éventail de groupes culturels, particulièrement en Australie.

Plan de l'équipe Océanie pour 2021 :

La rencontre en face à face est notre objectif premier. Sinon, nous continuerons à nous rencontrer tous les trois mois par le biais de Zoom.

Nous suivrons les recommandations que l'équipe Océanie a acceptées cette année :

· Continuer à participer à la préparation du Conseil plénier Australie en 2021. Des équipes en Océanie ont soumis des documents en 2019 et 2020 sur le mariage et la vie familiale dans l'Église en Australie. Les membres des équipes sont également membres du groupe préparatoire du Conseil ;

· Poursuivre la préparation au mariage dans les paroisses ;

· Maintenir le contact avec nos évêques locaux ;

· Concentrer notre action et essayer de visiter des secteurs isolés en 2021 ;

· Globalement, maintenir un sentiment d'unité dans une région aussi vaste afin que toutes les équipes se sentent nourries en tant que partie du Mouvement dans son ensemble.

Notre prière :

Que nous, qui avons reçu le cadeau des équipes dans nos vies,

trouvions des moyens de partager ce don avec les couples de nos communautés.


SR SRHN - Sofía et Gustavo Hernández


« N'ayez pas peur, allons de l’avant »

La paix de notre Seigneur Jésus Christ soit avec vous, dans l'unité de l'amour du Père et la présence de l'Esprit Saint, notre Mère, Sainte Marie de Guadalupe, nous accompagne aujourd'hui en ce moment de notre vie.

Nous sommes Sofía et Gustavo Hernández Rojas du Mexique, équipiers depuis 30 ans, parents de 3 enfants.

Notre conseiller spirituel est le père Manuel Rojas.

La Super Région Hispanique d'Amérique du Nord est composée de 6 régions :

1. Amérique centrale du Nord (Guatemala, Honduras, Salvador) ;

2. Amérique centrale du Sud (Costa Rica, Nicaragua et Panama) ;

3. Le centre-nord du Mexique (et Cuba)

4. L'ouest du Mexique ;

5. Porto Rico

6. République Dominicaine.

La SRHN est née le 19 juillet 2019 au collège international de Valence, en Espagne. Elle est composée de 420 équipes, réparties dans 10 pays, chaque pays ayant ses propres défis, avec de grandes possibilités d'expansion, des couples très engagés et des conseillers amoureux du mouvement.

Dans la circonstance que nous avons à vivre, au début nous nous sommes unis dans la prière et dans la Sainte Eucharistie, avec une générosité et un dévouement des 6 régions et de nos chers prêtres conseillers spirituels, de l'Eucharistie nous avons voulu encourager et nous unir en tant que SR.

Nous avons vécu dans la douleur, la perte de membres de l'équipe, d'emplois, l'incertitude ; mais réconfortés par l'expérience réelle du regard aimant de Dieu, à la lumière de l'orientation qui nous a été donnée à Fatima « N'ayez pas peur, allons de l’avant » et avec l'orientation spécifique 2020 - 2021 « Mariage, sacrement de la mission ». Ce n'est qu'avec sa grâce que nous pouvons poursuivre la mission au sein du Mouvement, dans l'Église et dans la société.

Nous sommes appelés à vivre passionnément notre état de chrétiens. Nous sommes appelés à être des saints.

"Les Équipes Notre-Dame ont pour but essentiel d'aider les couples à tendre vers la sainteté. Ni plus, ni moins". (Père Henri Caffarel)

À travers diverses plateformes, la vie du Mouvement se poursuit, réunions d'équipe, eucharisties, chapelets, veillées de prière, retraites, réunions de formation, écoles ; nous sommes conscients de l'impérieuse nécessité d'être proches grâce à la technologie, qui nous permet d'être unis de manière virtuelle. Nous n'annulons pas les activités, nous les réalisons seulement d'une manière différente.

En tant que Super Région en construction, nous nous encourageons à avoir une clarté dans le sens de l'unité de la SR et de l'appartenance au mouvement, à être les gardiens de la fidélité au charisme fondateur des Équipes Notre-Dame ; à travers la formation donnée au régionaux, aux secteurs et aux formateurs; l'approfondissement dans les 4 piliers du mouvement, avec des objectifs définis dans la SR sur la base du parcours tracé par l'Équipe Responsable Internationale.

Et comme le dit notre fondateur, le père Caffarel : "La croissance en extension peut être un danger si elle n'est pas accompagnée d'une formation profonde". Mais, en outre, sa conviction était qu'elle ne devait pas être perçue comme une réussite humaine, mais comme le fruit de l'action du Saint-Esprit.

Il y a beaucoup de créativité dans les réseaux sociaux, de la part de certains membres de l'équipe. C'est un défi à relever, afin de ne pas créer de confusion ; nous considérons qu'il est important d'être attentifs et d'être les gardiens de l'unité et de la fidélité des Équipes Notre-Dame, et de suivre le chemin que nous avons en tant que mouvement. Nous insistons donc auprès des couples régionaux pour connaître et vivre dans notre service les 4 piliers du mouvement ; souvent nous oublions le troisième pilier, qu'il contemple : La vie du mouvement, avec ses fonctions d'animation spirituelle, de liaison, de formation et de diffusion. Elle a une structure et une organisation pour grandir dans l'amour conjugal et dans l'amour de Dieu.

Nous sommes interpellés par le message du père Caffarel pour que le Mouvement marche dans une unité parfaite, « afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi. Qu'ils soient aussi un en nous » Jn 17, 21 : c'est le fondement de l'internationalité et de l'unité des Équipes Notre-Dame".


SR FLS - Catherine et Christophe Bernard


Couple responsable : Catherine et Christophe BERNARD

Conseiller spirituel : Père Louis de RAYNAL

L’Equipe Responsable est composée de 6 couples et d’un conseiller spirituel.

La SR comprend la France, y compris l’outre-mer, le Luxembourg et la Suisse, découpée en 4 provinces, 20 régions et 143 secteurs.

50 équipes francophones isolées dans le monde entier sont également rattachées à la SR.

Il y a 2305 équipes, 9633 couples, 1841 prêtres conseillers spirituels et 67 accompagnateurs spirituels.

Nos 4 piliers, ADN de notre mouvement

· La vie d’équipe et l’entraide fraternelle pour grandir dans la foi.

Favoriser entre les équipiers une écoute et une entraide spirituelle, humaine et fraternelle.

Redonner toute sa place au Foyer de Liaison.

Accompagner, soutenir et prendre soin de nos prêtres et de nos accompagnateurs spirituels.

· La spiritualité conjugale, une vision pour les couples d’aujourd’hui (la prière conjugale, le Devoir de S’Asseoir (DSA), le chemin de foi en couple, les enseignements et éclairages pour vivre son couple avec un amour tendant toujours plus vers l’amour du Christ).

Parmi les moyens de progression, nous avons l’orientation d’année, déclinée de 3 façons : le thème, la Lettre des END, les rassemblements et réunions d’équipes brassées.

· Une pédagogie graduelle et des outils pour cheminer en couple vers la sainteté (Points Concrets d’Effort, thème).

· La Maison du Couple, Massabielle, comme lieu privilégié d’accueil et de formation spirituelle.


Répondre à l’appel du Pape François à être missionnaire

Discours à Rome le 10 septembre 2015

« Je souhaiterais, en effet, insister sur ce rôle missionnaire des END ».

· Le parcours Tandem Couple qui réunit des jeunes couples mariés ou non pour 2 ans avec une pédagogie comparable à celle des END.

· Les équipes Reliance qui réunissent des couples chrétiens divorcés remariés ou réengagés dans une nouvelle union, et qui cherchent un lieu pour vivre en couple et en équipe leur chemin de foi.

· Les Intercesseurs. En 1960, le P. Caffarel, voyant l’expansion des END dans le monde, eut l’intuition qu’un regain de prière était nécessaire pour que le mouvement des END tienne bon, et que la bonne nouvelle du mariage chrétien soit annoncée dans le monde.

Des « veilleurs » ont répondu à son appel, et les Intercesseurs sont nés.

· Les Equipes Notre-Dame Jeunes. Une équipe ENDJ est constituée de 4 à 8 jeunes accompagnée par un conseiller spirituel et un couple accompagnateur.

· Les écoles d’oraison. Rencontrez le Christ en profondeur dans la prière.

· Un parcours, en cours de construction, pour les couples, ayant plus de 10 ans de vie commune, quel que soit leur état de vie.

· Kit Mission. Organiser une soirée missionnaire au sein d'une paroisse en unissant les forces vives des équipes pastorales et autres mouvements présents.

Être aujourd’hui « Église en sortie »

L’équipe Responsable a mis en œuvre de nombreuses propositions pour accompagner et soutenir l’ensemble des équipes et des équipiers dans cette période difficile liée à la pandémie et pour être à leur service.

Propositions pendant le confinement :

- Dès mi-mars, Catherine et Christophe Bernard ont adressé un message à tous les équipiers pour leur rappeler les mesures prises par les autorités sanitaires et gouvernementales : « l’urgence de protéger les compatriotes les plus vulnérables ».

Ils invitaient les responsables d’équipe et de secteur à suspendre toutes les réunions et à être inventifs pour tisser le lien rompu par l’arrêt des rencontres, spécialement auprès des équipiers âgés et isolés.

- Une invitation a été lancée à tous les équipiers à prier Notre-Dame de Lourdes pour tous les malades en se joignant à la neuvaine du 17 au 25 mars 2020.

- Dans un message en vidéo, le dimanche de la Joie, Catherine et Christophe Bernard et le P. Louis de Raynal ont donné des pistes pour ce Carême particulier qu’il nous était donné de vivre sans oublier l’Espérance et la Lumière de la Résurrection.

- Une lettre d’informations : « Confinés dans la tendresse », a été adressée à tous les équipiers, avec des propositions concrètes :

· « En route vers Pâques, engager une démarche de contrition de cœur » :

Une proposition a été mise en place pour aider les personnes qui le souhaitaient, à se préparer à ce temps pénitentiel à la maison, sous le regard de Dieu et de sa Parole : des prêtres conseillers spirituels des END se rendaient disponibles et à leur écoute par téléphone.

Ce n’était pas une confession, mais une aide à vivre une démarche de contrition du cœur.

D’autre part ces prêtres pouvaient aussi répondre à des questions ponctuelles d’ordre spirituel.

Cette proposition a démarré le lundi Saint pour trois semaines.

· Des professionnels de l’écoute ont assuré des permanences téléphoniques tout au long des semaines pour apporter une écoute, un soutien à toutes les personnes qui le souhaitaient.

- La Maison de Massabielle, maison d’accueil et de spiritualité appartenant aux END, a été mise à disposition pour héberger le personnel soignant arrivé en renfort à l’hôpital d’Eaubonne. Cette mise à disposition à titre gratuit représente une contribution des END et du diocèse à la lutte contre la pandémie. Ambiance familiale et ambiance de prière ont été fortement ressenties.

- Le confinement a pu engendrer des difficultés relationnelles dans le couple, la famille. Des questions pour un ou plusieurs DSA leur ont été proposées pendant le confinement :

· « Quelles règles de vie puis-je me donner ? »

· et des questions pour après le confinement : « Pour que tout ne redevienne pas comme avant ! » avec des textes de réflexion.

- De nombreuses initiatives ont été prises localement : appel régulier des équipiers âgés, messe hebdomadaire en visioconférence, soutien d’équipes jeunes avec des rencontres par Zoom.

Depuis la fin du confinement

- Une E-formation au mois de juin a été organisée pour rassurer et apporter des informations aux couples qui devaient démarrer une responsabilité au sein des END à partir du mois de septembre 2020.

- Le Rassemblement des couples en responsabilité s’est tenu en octobre 2020, dans le respect strict des consignes de sécurité. Un temps fort très attendu et apprécié malgré les gestes barrière.

- Les Responsables de Secteur sont accompagnés dans l’organisation de rencontres en novembre dans les secteurs. Des documents sur la tenue des réunions et les consignes leur sont envoyés.

- Lancement d’un projet de démarrage d’Ecoles d’oraison (voir plus haut) dans les paroisses et les secteurs des END, parce que le confinement a révélé une grande misère et une grande soif de rencontrer le Christ en profondeur.

Conclusion :

Toutes ces incitations ont permis, durant le confinement, à tous les équipiers d’être accompagnés, guidés et conseillés.

Au terme de cette période difficile, un grand nombre d’équipiers nous ont fait part de leur satisfaction pour toutes ces propositions concrètes qui leur ont permis de vivre leur foi personnelle, en couple et en famille malgré les nombreuses contraintes rencontrées.

L’Équipe responsable reste à l’écoute des préoccupations des couples en responsabilité qui souhaitent animer leurs équipes dans le respect des consignes sanitaires avec le souci des personnes les plus vulnérables.

Saint Paul dit aussi : « Portez les fardeaux les uns des autres » (Gal 6, 2).

L’entraide est au cœur de la spiritualité des END. Elle nous invite concrètement et spirituellement à prendre soin de notre prochain, spécialement de celui qui souffre. Vivons au pas de l’amour de Dieu, un amour toujours inventif !


SR Portugal - Margarita et José Machado


La Super Région Portugal

L'esprit des Équipes Notre-Dame est arrivé au Portugal en 1954 et 1955, suite aux contacts établis par des couples de Porto et Lisbonne avec le secrétariat des Équipes Notre-Dame à Paris et avec des couples des équipes françaises. En 1955, après les retraites guidées par le Père d'Heilly, l'équipe de Lisbonne 1 a été formée. En 1956, l'équipe Porto 1 a été créée (la première officiellement engagée dans le Mouvement), ainsi qu'une équipe à Coimbra et une autre à Almada. Depuis lors, le Mouvement a toujours été actif et est maintenant établi dans pratiquement tous les diocèses du Portugal.

La région du Portugal a été créée en 1964 avec Susana et Carlos Sousa Guedes comme premier couple responsable régional du Portugal. La Région Portugal est alors née avec 100 équipes, réparties entre les Secteurs de Lisbonne A (22), Lisbonne B (21), Porto A (13), Nord (6), Coimbra (20), et le Secteur d'Outre-mer (5). Le secteur Outre-mer était composé d'équipes situées au Mozambique (Beira et Lourenço Marques). Après le Mozambique, les premières équipes ont également été créées en Angola. En 1967, il y avait 2 équipes à Luanda et 12 au Mozambique.

En 1972, la première équipe responsable de la lettre mensuelle a été créée, un document qui est publié régulièrement depuis lors. La Super Région Portugal a été créée en mars 1974 (avec 237 équipes), après un appel du couple d'Amonville au couple Sofia et Carlos Grijó à prendre en charge cette nouvelle Super Région.

Cependant, à la suite des changements politiques au Portugal, le Mouvement a connu un certain engourdissement et des difficultés au cours des années 1970. Au cours de cette décennie, le nombre d'équipes est passé de 233 à 252, mais en 1976, la première rencontre nationale a eu lieu à Fatima, ouverte à tous les équipiers, avec la présence de 1000 personnes, dont des couples, des conseillers spirituels et des jeunes. Jusqu'alors, les rencontres nationales étaient spécifiques pour les couples responsables.

Depuis les années 1980, la croissance du nombre d'équipes et de secteurs s'est accentuée, avec une reconnaissance croissante de l'importance du Mouvement pour l'Église et pour la société. En 2004, l'Association Equipas de Nossa Senhora a été créée, reconnue par la Coordination nationale des affaires familiales, le ministère de la sécurité sociale, de la famille et de l'enfant comme une association de familles avec une représentation générique.

En 2005, le Mouvement fête ses 50 ans de présence au Portugal. La Super-Région comptait alors 67 secteurs organisés en 11 régions, avec un total de 893 équipes, dont 114 provenant de pays lusophones. La même année, suite à une nouvelle expansion du Mouvement en Angola et au Mozambique, qui a eu lieu après 2000, les régions d'Angola (66 équipes, 45 en pilotage) et du Mozambique (43 équipes, 22 en pilotage) ont été créées.

En 2008, la première équipe a été créée au Cap-Vert avec le soutien du père Ildo Fortes, aujourd'hui évêque du diocèse de Mindelo. Toujours en 2008, suite à la visite de deux conseillers spirituels, les premières équipes sont créées à Sao Tomé et Príncipe. En 2009, la province d'Angola est créée. Entre-temps, le Cap-Vert est devenu Région en 2017 et le pré-secteur de la Guinée-Bissau a été créé en mars 2018, avec l'engagement de l'équipe Bissau 1.

La Super-Région Portugal est actuellement organisée en 5 Provinces, 22 Régions, 130 Secteurs et 9 pré-Secteurs, en un total de 1435 équipes (162 en pilotage), impliquant 7785 couples, 438 veuves, 774 conseillers spirituels et 80 accompagnateurs spirituels.

Fatima est un lieu de référence pour les Équipes Notre-Dame au Portugal. Depuis 1976, des rencontres nationales y sont organisées, auxquelles participent toujours des centaines de membres des équipes. En 1994 et 2018, des rassemblements internationaux y ont également été organisées.

Le Mouvement au Portugal a toujours collaboré à l'action de l'Église, notamment en ce qui concerne le service de la famille. Plusieurs couples équipiers participent aux réunions des Centres de préparation au mariage, des équipes paroissiales, des conférences vincentiennes et d'autres œuvres de l'Église.

En 2020, en raison des restrictions imposées par la pandémie COVID-19, les équipes n'ont pas pu se réunir comme d'habitude et de nombreuses activités des secteurs et régions ont été annulées. Mais le véritable esprit ne faiblit pas et l'esprit de service et de dévouement transforme les difficultés en opportunités, comme cela s'est produit avec la tenue de la Réunion nationale 2020 à distance.


QUE FAIT L'ERI ?

Mariola et Elizeu Calsing

EQUIPES SATELLITES

#loinmaisproche : Commençons cet entretien en regardant l'année qui se termine. Quelle est votre évaluation du travail que vous faites à l'ERI ? Y a-t-il eu des difficultés majeures ?

En ce qui concerne le travail des équipes satellites, il faut rappeler que les quatre équipes (Pilotage, Deuxième Union, Jeunes Couples, Recherche et Réflexion) ont été lancées en octobre 2019 et, par conséquent, aucune réunion présentielle n’a été tenue au cours de l’année 2020.

Les communications et les réunions, qui se font généralement par voie électronique, se sont intensifiées cette année. En théorie, l'isolement et la fermeture des frontières entre les pays n'entraveraient donc pas le développement des travaux.

Cependant, il ne faut pas oublier que les personnes qui font partie des équipes satellites ont vécu les mêmes souffrances que l'ensemble de l'humanité, sans distinction de nationalité. Il y a donc eu, bien sûr, beaucoup d'adaptations en fonction des différentes circonstances personnelles des couples impliqués dans les différentes activités. Mais nous pouvons dire que, grâce aux efforts de chacun, le travail s'est bien déroulé.

En ce qui concerne notre participation aux travaux de routine à l'ERI, toujours très exigeants, nous avons également dû nous adapter à un travail à distance. Nous manquons de pouvoir nous embrasser, d'être ensemble physiquement avec nos frères et sœurs de l'ERI - et cela ne fait qu'augmenter avec l'extension des mesures restrictives.

Créativité, résilience et longanimité sont des mots forts pour ces temps différents. C'est ainsi que nous travaillons, en nous réinventant tout le temps. C'est très positif car il est toujours temps d'apprendre de nouvelles choses, de faire différemment ce que nous avons fait jusqu'à présent.

#loinmaisproche : Pour vous, comment était-ce, pour la première fois, de participer à une réunion virtuelle à la place d'un Collège international ? Soulignez certains points positifs et certains points négatifs, le cas échéant.

Nous avons travaillé plus intensément pour cette réunion virtuelle extraordinaire dans sa planification et sa préparation. Pendant la réunion, notre travail a été un travail de suivi et d'arrière-garde.

Nous avons ressenti une immense tristesse pour l'annulation du Collège international, car une fois de plus, nous ne pouvions pas être proches des couples SR et RR. Cependant, l'engagement de chacun pour la réussite de la réunion virtuelle a été le point culminant, car tout s'est très bien passé. En fait, les évaluations le montrent bien. Pour nous, il n'y avait pas vraiment de point négatif ; mais il est important de dire que l'étreinte et les contacts personnels nous ont vraiment manqué.

#loinmaisproche : Pour l'année prochaine, quelles sont les perspectives de votre travail au sein de l'ERI ? Y a-t-il des préoccupations, des points spécifiques ou des attentes que vous aimeriez partager ? Expliquez-vous un peu.

Pour l'année prochaine, on s'attend, en ce qui concerne les équipes satellites, à ce que nous puissions organiser des réunions en face à face, car certains projets en cours pourraient mieux se développer avec le travail de deux ou trois jours impliquant tous les couples.

Si cela n'est pas possible, nous devrons certainement continuer dans le monde virtuel, ce qui pourrait nuire un peu aux résultats à atteindre. Mais, nous sommes tous très optimistes et nous pensons que les réunions présentielles pourraient avoir lieu, même si c'est au cours du second semestre.

En ce qui concerne notre travail en tant que membres de l'ERI, nous travaillons déjà en vue du prochain Collège international en juillet 2021, et nous sommes convaincus qu'avant cela, nous pourrons organiser une réunion présentielle, peut-être en mars.

#loinmaisproche : Quel message souhaitez-vous laisser aux membres du Collège international et aux membres des équipes en général ?

Notre message, au terme d'une année aussi inhabituelle, est avant tout de remercier Dieu pour tout ce qui s'est passé et qui nous a donné, même dans les événements les plus tristes - qui ont été si nombreux en tant d'endroits du monde - non seulement d'approfondir notre conversion quotidienne, mais aussi de renforcer notre foi, nous rendant ainsi plus pleins d'espoir, plus confiants, plus dociles aux desseins de notre Père céleste.

Et deuxièmement, un message de joie pour la prochaine fête de Noël. Le cœur plein d'affection, nous souhaitons à toute la famille des END, aux quatre coins du monde, un Noël d'espoir ; voici qu'il nous est donné l'Enfant Dieu, que les bergers proclament comme le sauveur du monde. Gloria in Excelsis Deo !


Paola et Giovanni Cecchini Manara

Secrétariat International

1-#loinmaisproche : Commençons cet entretien en regardant l'année qui se termine. Quelle est votre évaluation du travail que vous faites à l'ERI? Y a-t-il eu des difficultés majeures ?

Notre travail pour le mouvement est varié et se déroule à différents niveaux. En temps normal, notre service comprend, entre autres, une présence fréquente au secrétariat à Paris, afin de réaliser certaines tâches administratives et pratiques. Malheureusement, en 2020, nous n'avons pu nous rendre au siège que trois fois, deux au début de l'année, juste avant le confinement, puis en juillet, dès qu'il a été possible de voyager. Nous avons également été à temps pour rencontrer les équipes à Rome avec lesquelles nous collaborons pour organiser la rencontre internationale des régionaux de 2021.

Malgré les difficultés de déplacement, nous avons travaillé à distance avec le secrétariat et les banques. Ces derniers temps, nous avons effectué un travail très intense pour gérer la documentation du collège extraordinaire et la publication du bulletin #loinmaisproche, et nous avons également contacté les couples de SR pour poursuivre la mise en œuvre du protocole de traduction.

2-#loinmaisproche : Pour vous, comment était-ce, pour la première fois, de participer à une réunion virtuelle à la place d'un Collège international ? Soulignez certains points positifs et certains points négatifs, le cas échéant.

C'était un défi extraordinaire, impliquant une nouvelle façon de communiquer et beaucoup de créativité. À notre avis, ce fut une expérience positive, même si nous avons manqué la relation plus directe avec les personnes, qui est certainement le côté le plus négatif. La prière a beaucoup aidé à nous faire sentir tous connectés. En outre, cette expérience nous a beaucoup apporté sur les opportunités médiatiques et les améliorations possibles pour le prochain Collège, qui, nous l'espérons, se tiendra en présentiel.

3-#loinmaisproche : Pour l'année prochaine, quelles sont les perspectives de votre travail au sein de l'ERI ? Y a-t-il des préoccupations, des points spécifiques ou des attentes que vous aimeriez partager ? Expliquez-vous un peu.

Nous continuerons à donner notre support au mouvement dans tous ses aspects pratiques, notamment en partageant avec Edgardo et Clarita Bernal les relations avec le secrétariat, le soin des aspects pratiques et financiers qui nous appellent, le soin dans les demandes des couples SR, l'attention dans les bonnes communications.

Nous espérons sincèrement pouvoir bientôt nous rendre à Paris, où des questions importantes nous attendent pour être prises en main et résolues définitivement.

La rencontre avec les couples ERI nous manque énormément. Les journées que nous passons ensemble sont intenses pour la prière et le partage et sont précieuses pour pouvoir travailler à notre service. Se voir sur un écran, outre qu'il est complexe parce que nous avons des décalages horaires très éloignés, ne suffit pas à créer cette complicité, cette unité d'objectif et de sentiments qui sont un soutien important pour le service de l'ERI.

4-#loinmaisproche : Quel message souhaitez-vous laisser aux membres du Collège international et aux membres des équipes en général ?

Avoir confiance, vivre avec joie, celle de l'Evangile, au cœur de ces jours difficiles et amers. En tant que couples ayant une responsabilité dans notre mouvement, nous avons un rôle important à jouer : être des stimulants positifs pour les couples qui nous sont confiés et, en tant que couples des END, semer l'espoir dans notre monde.


Faye et Kevin Noonan

ZONA EURÁSIA

#loinmaisproche : Commençons cet entretien en regardant l'année qui se termine. Quelle est votre évaluation du travail que vous faites à l'ERI ? Y a-t-il eu des difficultés majeures ?

COVID-19 a eu un profond impact sur notre rôle d'ERI en 2020. Cette année, la plupart des réunions et des événements ont eu lieu en ligne, et notre approche de la liaison internationale a dû être complètement repensée. Dans le passé, nous avions un calendrier de visites dans les pays de la zone Eurasie, mais cela s'est avéré impossible en 2020.

Le changement est un puissant facteur de motivation pour l'innovation. Cette année, des outils en ligne tels que Zoom nous ont permis d'inviter chez nous des équipiers du monde entier de manière simple. Nous avons pu assister à des événements et rencontrer des gens d'une manière que nous n'aurions pas pu envisager. Nous avons été inspirés par les nombreuses façons dont les membres des équipes ont accepté le changement. Par exemple, au Ghana, WhatsApp est utilisé pour enseigner le message de l'Évangile et créer une communauté en ligne des Équipes ; l'Irlande a créé une formation internationale sur le mariage en ligne ; l'Inde a organisé une retraite en ligne sur Youtube et a accueilli davantage de participants. L'équipe de responsables de la zone se réunit désormais toutes les six semaines pour la planification, la formation et la discussion. Dans le passé, ces membres ne se réunissaient que lors des réunions annuelles du Collège.

Cette année a été pour nous tous une leçon sur la force de la foi et de l'espoir, et sur l'amour que les gens montrent aux autres dans les moments d'adversité.

#loinmaisproche : Pour vous, comment était-ce, pour la première fois, de participer à une réunion virtuelle à la place d'un Collège international ? Soulignez certains points positifs et certains points négatifs, le cas échéant.

La réunion virtuelle a présenté de grands défis pour notre couple. Avant la réunion, les deux parents de Kevin ont passé du temps à l'hôpital. Faye s'est rapidement déplacée pour être avec eux, mais avant que Kevin ne puisse la rejoindre, le gouvernement a fermé la frontière de l'État de manière inattendue. Cela signifie que nous avons dû planifier et assister à une grande partie de la réunion, séparés par 1200 km.

Malgré les défis d'une réunion virtuelle, tout le monde s'est réuni bien préparé et avec une attitude positive, renforçant l'unité et l'esprit des END.

Notre équipe de zone avait déjà commencé à organiser régulièrement des réunions en ligne avant COVID, donc la situation leur était très familière. Nous avons donc pu entamer des discussions plus approfondies dès le premier jour.

Deux des couples SR/RR ont terminé leur service cette année, et il est décevant que nous n'ayons pas pu les remercier en personne pour leur service.

#loinmaisproche : Pour l'année prochaine, quelles sont les perspectives de votre travail au sein de l'ERI ? Y a-t-il des préoccupations, des points spécifiques ou des attentes que vous aimeriez partager ? Expliquez-vous un peu.

L'année prochaine sera une année de transition, car le monde commence à gérer l'après-COVID. Ce sera une période d'incertitude, car certains pays sortiront du virus plus rapidement que d'autres. Nous prévoyons de travailler sur une combinaison d'initiatives virtuelles et post-COVID tout au long de 2021.

Au début de 2021, nous prévoyons d'accueillir une réunion virtuelle de tous les couples régionaux de la zone Eurasie. L'objectif sera de créer un réseau de couples régionaux, afin qu'ils puissent se rencontrer et se sentir à l'aise pour partager des idées. Lorsque les couples régionaux se réuniront en 2022, nous espérons qu'ils auront déjà une relation étroite et productive.

#loinmaisproche : Quel message souhaitez-vous laisser aux membres du Collège international et aux membres des équipes en général ?

Le document "Vocation et mission" (2018) commence par ces mots : Les changements qui se produisent dans notre monde aujourd'hui renforcent l'urgence de discerner et d'affronter les signes des temps avec espoir et audace.

Ce message est encore plus pertinent aujourd'hui, en cette période de pandémie. Nous avons vu comment tous les membres des équipes, de l'ERI jusqu'aux équipes de base, doivent être ouverts au défi de discerner, de repenser et de s'adapter à un monde en mutation.

Si le virus a causé beaucoup de tristesse et d'inquiétude dans de nombreux pays, il a également rapproché les membres des équipes du monde entier, par la prière, la solidarité et l'aide mutuelle. La technologie nous a liés d'une manière que nous n'aurions jamais pu imaginer auparavant.

Au cours de l'année à venir, nous ne devons pas oublier ce qui a déjà été réalisé, ni les opportunités qui nous attendent en 2021. Alors que nous portons la tristesse de COVID dans nos cœurs, nous devons regarder l'avenir avec espoir et audace.


Marcia et Paulo Faria

ZONE AMERIQUE

#loinmaisproche: Commençons cet entretien en regardant l'année qui se termine. Quelle est votre évaluation du travail que vous faites à l'ERI ? Y a-t-il eu des difficultés majeures ?

L'année qui s'achève a été pour nous une année d'apprentissage et de joie.

Au Collège de Varsovie, nous allions terminer notre première année en tant que couple de liaison de la zone Amérique. Une mission qui représente beaucoup pour nous, puisque nous la considérons comme plus qu'une fonction dans le mouvement, mais un regard aimant et plein d'espoir de Dieu qui, ayant confiance en nous, nous appelle une fois de plus à servir.

Le service nous a rapprochés de nombreux frères et sœurs équipiers et de leurs réalités qui, bien que différentes et nuancées, sont par essence très similaires.

Alors que nous étions déjà plus investis dans ce rôle, la pandémie nous a surpris et nous a amenés à explorer des voies différentes, jamais imaginées, au service de l'animation des SR et RR qui nous ont été confiés. C'était la plus grande difficulté car, avec des couples responsables et des conseillers des SR/RR, les problèmes se posent dans un environnement de grand dévouement et de grande responsabilité.

#loinmaisproche : Pour vous, comment était-ce, pour la première fois, de participer à une réunion virtuelle à la place d'un Collège international ? Soulignez certains points positifs et certains points négatifs, le cas échéant.

Le Pape François a dit que « le chrétien se détache de tout et trouve tout dans la logique de l'Evangile, la logique de l'amour et du service ». C'est exactement ce qui nous a soutenus lorsque, empêchés de se rencontrer personnellement et fraternellement et de partager des expériences si distinctes que permet un Collège international, l'ERI a été amenée à se détacher de la manière habituelle et à chercher le meilleur moyen de préserver et de valoriser l'essentiel.

L'amour de Dieu et du Mouvement a conduit chacun à un engagement qui, face à la réalité présentée, permettait d'être le plus proche possible et de transmettre les orientations nécessaires à la vie du Mouvement.

Une poétesse brésilienne, Cora Coralina, a écrit un poème qui nous dit de faire de nos maisons un lieu de fête, avec de la musique... un temple, avec de la prière et de la méditation... une école, où nous apprenons et enseignons... pour faire, enfin, de nos maisons un lieu créatif d'amour. C'est ce qui s'est passé ; nous tous qui avons participé avons fait de nos maisons un cadre pour le Collège avec de la musique, de l'apprentissage, de la prière et de la méditation où chaque maison a été transformée en un lieu créatif d'amour.

#loinmaisproche : Pour l'année prochaine, quelles sont les perspectives de votre travail au sein de l'ERI ? Y a-t-il des préoccupations, des points spécifiques ou des attentes que vous aimeriez partager ? Expliquez-vous un peu.

La zone Amérique est une zone très active et très vivante. Grâce à ces caractéristiques et au dévouement de ses couples responsables SR/RR et de ses Conseillers, le Mouvement est en constante croissance. Cette croissance doit toujours être solide et bien structurée.

Nous terminons une année de nouvelle configuration dans laquelle l'Hispano-Amérique s'est multipliée en trois SR : SRH-Nord, SR-Colombie et SRH-Sud dans un processus qui s'est déroulé sans grande difficulté d'où nous attendons de bons fruits non seulement pour le Mouvement, mais surtout pour les couples qui en font partie.

La SR USA vient de remplacer son couple responsable qui, avec son conseiller, fils d’équipiers, nous remplit d'optimisme pour leur enthousiasme et leur motivation. La SR est bien structurée et offre de bonnes possibilités d'expansion.

La SR Colombie et le Brésil sont des SR très solides, avec des structures et un personnel d’encadrement expérimenté qui les dirigent en toute sécurité.

La RR Canada réjouit le mouvement avec le travail qu'ils ont réalisé pour leur structuration en vue de devenir une SR.

#loinmaisproche : Quel message souhaitez-vous laisser aux membres du Collège international et aux membres des équipes en général ?

Nous savons que nous continuerons à faire face à des moments difficiles qui nous empêcheront de tenir de nombreuses réunions personnelles, mais comme le dit le cardinal D. Tolentino, « nous ne pouvons pas abandonner la pandémie, mais nous devons en faire une terre de mission ».

C'est notre défi, faire de ce que nous avons ici et maintenant un terrain fertile et viable afin d'accomplir, avec joie et enthousiasme, ce que Dieu et le mouvement nous demandent et attendent de nous.


Thérèse et Antoine Leclerc

ZONE CENTRE EUROPE

#loinmaisproche : Commençons cet entretien en regardant l'année qui se termine. Quelle est votre évaluation du travail que vous faites à l'ERI ? Y a-t-il eu des difficultés majeures ?

La pandémie qui est survenue brutalement a profondément bouleversé nos modes de travail. La dernière réunion de l’ERI s’est tenue en octobre 2019. Depuis plus d’un an nos contacts n’ont été que par mail et par visio.

Les rencontres des Régions et Super-Régions de notre zone ont aussi été rendues plus difficiles ; heureusement nous avons pu aller visiter les équipes à l’Ile Maurice en janvier 2020 juste avant l’arrivée de la pandémie, et nous avons pu rencontrer en août le collège de la super-région Pologne et Europe Centrale pendant une accalmie de la pandémie. Mais d’autres déplacements prévus en Allemagne, en France et en Belgique ont dû être annulés ou remplacés par une visio.

Ces contraintes fortes et subites ont été l’occasion de toujours mieux prendre conscience de plusieurs aspects de la vie chrétienne et de l’animation des équipes :

· Nous sommes des êtres incarnés, avec un corps et pas seulement un Esprit ou une âme ; Dieu lui-même s’est fait homme. Le corps est un peu oublié en période de confinement alors qu’il joue un grand rôle dans les relations. Il nous manque le langage non-verbal, les gestes d’affection, d’amitié, les embrassades, qui donnent de la chaleur et du sel aux relations.

· L’amour et la puissance de Dieu sont beaucoup plus grands que ce qu’on peut imaginer, et cela nous donne des capacités pour faire face à beaucoup de situations, avec créativité et imagination

· L’animation d’une zone, d’une super-région ou d’une région ne consiste pas à faire ou déployer ce qui était prévu, mais à permettre aux équipiers qui nous sont confiés de toujours mieux se nourrir de la grâce donnée par le sacrement de mariage ; cela n’est possible que si on commence par les écouter, par prendre en compte ce qu’ils vivent ; c’est particulièrement vrai dans des situations de crise.

· La prière est d’une importance vitale.

#loinmaisproche : Pour vous, comment était-ce, pour la première fois, de participer à une réunion virtuelle à la place d'un Collège international ? Soulignez certains points positifs et certains points négatifs, le cas échéant.

Etant du côté des organisateurs, cela a d’abord été une source d’inquiétude : est-ce qu’on a pensé à tout ? Est-ce que la formule choisie est convenable ?

Au moment de la participation elle-même nous étions apaisés parce que cela semblait bien se passer.

Nous avons été touchés par la joie de se retrouver en famille qui s’exprimait même en visio. Nous avons été très heureux que ce soit une belle réussite.

Nous avons vécu plus difficilement l’absence d’interactivité dans les échanges. Cela nous a manqué de ne pas pouvoir débattre, exprimer des avis différents. Le fait d’être en visio ralentit les échanges. Le blog a été assez pauvre

#loinmaisproche : Pour l'année prochaine, quelles sont les perspectives de votre travail au sein de l'ERI ? Y a-t-il des préoccupations, des points spécifiques ou des attentes que vous aimeriez partager ? Expliquez-vous un peu.

Ce qui est sans doute le plus difficile à vivre, c’est justement l’absence de perspectives claires pour ce qui est des aspects concrets de l’animation et de la réflexion : quand pourra-t-on se réunir en présentiel, quand pourrons-nous programmer des visites dans les pays de notre zone ?

Nous avons décidé de tenir une réunion de zone par visio tous les trimestres. Nous ferons aussi particulièrement attention à rester en contact aussi fréquemment que possible avec les 8 couples responsables (Secteur rattaché, Régions Rattachées et super-régions de notre zone)

#loinmaisproche : Quel message souhaitez-vous laisser aux membres du Collège international et aux membres des équipes en général ?

Au moment de chaque crise, il y a des tensions qui surgissent entre les individus, les groupes les pays ; il a aussi de très belles solidarités qui s’expriment.

Nous souhaitons que les équipes puisent leur force dans la prière et dans l’infinie miséricorde de Dieu. Que nous soyons tous attentifs aux plus faibles, à ceux qui souffrent le plus de cette situation, et que nous soyons des témoins vivants de la fraternité entre tous.


Bernadette et Sylvestre Minlekibe

ZONE EURAFRIQUE

1-#loinmaisproche : Commençons cet entretien en regardant l'année qui se termine. Quelle est votre évaluation du travail que vous faites à l'ERI? Y a-t-il eu des difficultés majeures ?

Nous travaillons en équipe et en collégialité avec les autres couples de l’ERI, avec la responsabilité spécifique d’être à l’écoute et au service des SR de la zone Eurafrique.

L’année 2020 a été une année extraordinaire au cours de laquelle nous avons expérimenté une nouvelle forme de travail au sein de l’ERI, et avec les super régions.

Les rencontres présentielles tant pour les réunions de l’ERI que pour le Collège International n’ont pas été possible et ont été remplacées par des réunions virtuelles.

Ces rencontres virtuelles ont été globalement bien faites et nous avons essayé de profiter au mieux des possibilités des technologies de l’information et de la communication. Cependant, cela ne nous empêche pas d’être frustrés, d’avoir le sentiment que nous ne saisissons pas toute la réalité des situations.

Il est clair qu’en nous rencontrant physiquement, nous partageons mieux la situation des équipes que nous voulons servir, à travers une communication plus simple et plus claire.

Le travail réalisé en 2020 pour nous est globalement positif, en attendant les meilleures conditions sanitaires pour se rencontrer, échanger et améliorer ce qui est fait.

Nous nous réjouissons que malgré les conditions sanitaires défavorables, les sessions de formations virtuelles, les retraites virtuelles et le thème de l’année aient été étudiés par beaucoup d’équipiers. Chacun a fait des efforts pour garder les liens avec les autres.

2-#loinmaisproche : Pour vous, comment était-ce, pour la première fois, de participer à une réunion virtuelle à la place d'un Collège international ? Soulignez certains points positifs et certains points négatifs, le cas échéant.

La réunion virtuelle extraordinaire ERI/SR de 2020, tenue du 30 aout au 05 septembre 2020 à la place du Collège de Varsovie était notre première expérience.

Cette réunion nous a permis de retrouver les couples des SR/RR pour les messes d’ouverture et de clôture, les passations de service, les réunions de zone et les assemblées générales.

Nous savions que nous ne pouvions pas éprouver totalement dans une rencontre virtuelle, le sentiment de l’unité du mouvement et la grande joie que nous procure la prière communautaire.

Nous avons donc essayé de vivre au mieux ce collège virtuel, avec les possibilités qui nous étaient offertes.

Les conférences n’ont pas été interactives. Il nous a fallu les lire au moins à deux reprises, pour les comprendre et saisir leur profondeur.

Le temps des réunions de zone était limité, mais l’on ne pouvait pas faire plus, à cause des contraintes de disponibilité de certains couples.

La contrainte de la traduction n’a pas permis des traductions interactives, mais nos conseillers spirituels dans notre zone nous ont aidé.

Malgré toutes les contraintes, la joie de se rencontrer a été partagée pendant toute la réunion virtuelle.

3-#loinmaisproche : Pour l'année prochaine, quelles sont les perspectives de votre travail au sein de l'ERI ? Y a-t-il des préoccupations, des points spécifiques ou des attentes que vous aimeriez partager ? Expliquez-vous un peu.

Pour cette nouvelle année au service de l’ERI, notre souhait est de toujours faire famille avec l’ensemble de l’ERI, pour partager nos préoccupations familiales, et le poids et les joies du travail au service des équipes.

Nous ne pouvons pas pour l’instant envisager d’aller à la rencontre des équipiers et des responsables dans les pays de notre zone. Mais notre prière accompagne chaque jour les équipiers dont nous avons la charge.

Notre souhait est de voir les programmes de formation permanente s’appliquer davantage dans la zone, afin de fidéliser les équipiers dans leur marche.

Notre souhait est que dans notre zone et dans le mouvement, nous ne cessions jamais de diffuser la bonne nouvelle du mariage chrétien, et que les couples des END se rendent disponibles pour accueillir et accompagner les couples que le Seigneur nous envoie.

Pour les couples qui ont choisi de devenir équipiers, nous n’oublions pas que la formation que nous recevons aux END nous aide à progresser sur le chemin de sainteté que nous voulons suivre, à la suite de Jésus.

Nous devons donc appuyer dans cesse les responsables régionaux et des secteurs, en les formant et en les stimulant pour assurer chaque année cette formation.

4-#loinmaisproche : Quel message souhaitez-vous laisser aux membres du Collège international et aux membres des équipes en général ?

Chers membres du Collège International, chers équipiers,

Nous avons connu en 2020 une année bien difficile marquée par la pandémie du covid-19, mais dans la foi, nous savons que le Seigneur fait route avec nous.

Nous savons aussi que le Seigneur, dans sa miséricorde, nous aidera à surmonter cette pandémie.

Continuons donc à vivre dans la prière et l’action de grâce, en gardant les liens les uns avec les autres et en nous entraidant en équipe comme nous savons si bien le faire.

Et en cette année où nous prenons davantage conscience que notre sacrement de mariage fait de nous des couples missionnaires, allons à la rencontre des couples que le Seigneur nous envoie, pour révéler la bonté et l’amour de Dieu, dans l’accueil, l’entraide et l’accompagnement face aux difficultés de ces temps. N’ayons pas peur, allons de l’avant.